Exemple de déversement d'hydrocarbures en pleine forêt

Amazonie Péruvienne - Les Wampis poursuivent leur lutte pour protéger leur territoire de la pollution provoquée par les industries pétrolières et gazières.

Dès 2014, les dirigeants de la Fédération des Communautés Wampis de la Rivière Santiago (Fecohrsa) dans le nord-ouest de l’Amazonie péruvienne ont mis en place un programme pour former et équiper des moniteurs indigènes à même d’étudier et de dénoncer les activités illicites sur leurs terres.

Au cours des derniers douze mois, le soutien apporté par Nouvelle Planète a permis de renforcer la démarche des Wampis : la Fecohrsa a notamment proposé une formation pour les surveillants. Elle a aussi réalisé une série de visites de sites illégaux d’orpaillage et d’extraction forestière non autorisée, ainsi que des lieux pollués par l’industrie pétrolière. Grâce à ce soutien, il a aussi été possible d’organiser des réunions dans les communautés avec des représentants de l’État péruvien pour trouver des solutions.

Avec des smartphones

La formation a été donnée à cinq représentants indigènes et

avait comme objectif de renforcer leurs capacités dans le domaine de la surveillance écologique pour leur permettre d’étudier et de dénoncer les impacts d’actions illégales. Les participants étaient, pour quatre d’entre eux, des jeunes âgés de 18 à 23 ans. Des exercices pratiques ont été réa­lisés afin qu’ils puissent intégrer l’utilisation des nouveaux outils de communication dans leur travail de surveillance : smartphones, réseaux sociaux, cartographie. Chaque participant s’est engagé à mettre en pratique les connaissances acquises à son retour dans sa communauté.

Grâce à votre soutien

Les actions de surveillance ont permis de dénoncer aux autorités plusieurs actions illégales : abattage de bois, déversement d’hydrocarbures par une compagnie pétrolière, extraction de ressources par des groupes privés, pêche à l’explosif et chasse d’animaux protégés.

Les représentants de la Fecohrsa remercient chaleureusement les donateurs et s’engagent à continuer à défendre l’intégrité de leur bout de forêt amazonienne.

Jeremy Narby